Présentation
Anciennement la “Maison Boué”, cette boutique de 80 ans d’existence, au style délicieusement désuet, emploie encore la grande échelle pour accéder aux cartons hauts perchés ! Dans ce lieu à part où règnent l’élégance, le bienêtre et le bon goût en lingerie, corsetterie et prêt-à-porter, vous profiterez des tailles (du 36 au 58 ; soutien-gorge jusqu’à 125 de tour de poitrine, bonnet E), des marques femmes Chantelle, Simone Pérèle ou Armor Lux et pour hommes Eminence et Doré Doré à un rapport qualité/ prix épatant. C’est une boutique définitivement unique qui regorge de trésors qu’on ne trouve nul part ailleurs.
Les vendeuses, Ghislaine (qui a fait son apprentissage ici et travaille là depuis 29 ans), et Claudie connaissent leur métier et rassurent. Quand une femme (70 % de la clientèle) ou un homme franchit la porte de la boutique, il sait qu'il trouvera ce pour quoi il vient : une paire de chaussette DD (pour « Doré Doré ») en fil d'Écosse, un tee-shirt Éminence, un slip kangourou, une culotte Sloggi, un « coeur croisé » de Playtex… « Nos clients se reconnaissent à travers ces marques synonymes de qualité et de confort. Ils ont leurs repères ». Ils sont du centre-ville ou de plus loin. Ils viennent pour eux ou pour un parent âgé… « Certains également pour des gens en maison de retraite ». Et c'est là que le service fait la différence : « Ils peuvent prendre plusieurs modèles pour les faire essayer et ensuite, il y a possibilité d'échanger. Nous nous démarquons grâce à ça ». Pour leurs clients les plus fidèles, ils assurent même des envois par la poste. Récemment, une dame cherchait un gilet pour son mari, le même qu'il avait porté autrefois. Elle a téléphoné. C'est Au bon goût qu'elle l'a trouvé.
Racheté par un ancien capitaine de l'ASM et son épouse. On aurait plutôt vu cet ancien deuxième ligne (prédécesseur d'Aurélien Rougerie, de 1987 à 2003) reprendre une affaire de maillots de rugby ou un magasin de sport… « J'avais toujours rêvé d'avoir une boutique », avoue-t-il. « Apporter du service aux gens ».Ils viennent de la Creuse, de Vichy, de Paris. On y a même vu Jean-Pierre Coffe et Jane Birkin…
Dans la vitrine, dont la marquise a gardé le style d'époque avec les lettres en plein et délié, les mouchoirs en tissu côtoient quelques soutiens-gorge de couleur plus sexy ; dans les tiroirs « pleins de trésors que l'on ne trouve plus ailleurs », se cachent un bonnet de nuit blanc « made in France », des bretelles, des pyjamas, des pèlerines, des liseuses… qui attendent la fête des pères et la fête des mères. À Noël, le magasin ne désemplit pas. Plus surprenant : des pyjamas pour adolescentes ont fait fureur en fin d'année dernière. « On n'en a pas eu assez ! ». La boutique assume sa tradition dans la modernité.
